Le PAME/GRN

Projet de recherche action :

Amélioration des moyens d’existence et de la gestion des ressources naturelles pour une sécurité alimentaire durable au Sahel P-AME/GRN N° 105948-001


Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de travail 2009-2013, le CILSS a formulé et soumis au CRDI pour financement un projet de recherche-action en 2009, en vue d’aider les communautés des zones à risque environnemental élevé (ZARESE) du Burkina Faso et du Mali à se doter de technologies et de stratégies capables d’améliorer les moyens d’existence et, par voie de conséquence, atteindre une sécurité alimentaire durable.

Après acceptation, le CRDI a accordé au CILSS une subvention, dont le Protocole d’accord (PACS) d’un montant de 1 142 600 Dollars canadiens, soit 469 932 390 F CFA a été signé le 31 mars 2010.. D’une durée de trois ans (2010-2013), le projet couvre deux (2) pays : Burkina et Mali avec deux zones d’intervention par pays, soit quatre (4) au total. Par ailleurs, dans chaque pays, une institution de recherche nationale partenaire appuiera la mise en œuvre du projet. Il s’agit de l’Institut de l’Environnement et des Recherches Agricoles (INERA) au Burkina Faso et de l’Institut d’Economie Rurale (IER) au Mali.

La spécificité de cette recherche réside surtout dans les opportunités d’utilisation et de transfert rapide des résultats aux projets de développement en cours ou à démarrer au CILSS, ou encore l’introduction des résultats du projet dans les cursus de formation sous forme de module de formation, notamment au Centre régional Agro- Hydro- Météorologique (AGRHYMET) du CILSS à Niamey (Niger), qui est une des deux institutions spécialisées du CILSS.

Pour son appropriation, le projet mise sur l’influence des politiques du niveau local à travers les plans de développement communaux (PDESC), au niveau sous régional à travers les instances statutaires du CILSS (Conseils des ministres et Sommet des chefs d’Etat) par des résolutions, notes aux décideurs etc., en passant par le niveau national, avec des sessions de plaidoyer et de sensibilisation en direction des députés et des élus municipaux.

Après six (6) mois de mise en œuvre, du 1er Avril au 31 Octobre 2010, d’importantes activités ont été mises en œuvre, notamment :

i) l’élaboration des documents de base pour l’opérationnalisation du projet (POA 2010-2011) ;
ii) l’organisation des ateliers nationaux de lancement du projet dans les deux pays ;
iii) les sessions d’échanges et de réflexions entre l’équipe régionale de coordination du projet et les équipes de chercheurs dans les pays ;
iv) les missions d’informations sur les sites d’intervention dans les deux pays ;
v) Une analyse documentaire sur les technologies et stratégies existantes en matière de fertilité des sols d’aménagement sylvo pastoral ;
vi) la formulation des outils et méthodologies de recherche.

En termes de résultats, on peut noter :

• D’intenses activités de communication ont été déployés en vue de faire connaître le projet P-AME/GRN au sein de ses trois sites du CILSS (Ouagadougou, Bamako et Niamey), dans les pays concernés et dans les foras régionaux. Des documents de communication (plaquettes, dépliants, résumés,) ont été confectionnés et distribués. De même, les informations relatives au projet ont été postées sur le site web du CILSS.

• Des actions de plaidoyer ont été conduites par le projet à travers les ateliers nationaux de lancement et les missions d’information sur le terrain auprès des populations et des politiques à tous les niveaux, du national au local. A tous les niveaux, le projet a reçu l’aval des politiques. Cet exercice de plaidoyer auprès des populations des politiques prépare l’appropriation du projet et sa mise en œuvre, mais surtout la prise en compte des résultats dans les planifications futures des communes concernées.

• Près de 400 personnes ont été touchées à travers les consultations et concertations préalables à l’implantation du projet, qui ont permis des échanges entre paysans et chercheurs sur les questions de recherche, l’utilisation des technologies et stratégies, les raisons de leur non application, la reproductibilité du savoir -faire, l’adoption, l’adaptation et le degré d’intégration des innovations au niveau local etc.

• Cet exercice d’implantation du projet a été très intense en termes de réflexions scientifiques, d’une part pour l’internalisation du projet, et d’autre part pour la concrétisation du projet sur le terrain. Les ateliers nationaux de lancement du projet, tout comme les missions d’information sur le terrain dans les deux pays, ont été de véritables écoles d’échanges, de discussions et de partage de l’information scientifique sur la recherche/ action. Cet exercice a été d’un apport important dans l’élaboration des outils d’enquêtes et l’affinement de la méthodologie d’intervention sur le terrain et surtout l’identification des besoins des groupes marginalisés, notamment les femmes et les pasteurs.


 Brochure de présentation du PAMEGRN


 Galerie multimédia (Audios, Vidéos, Photothèque)