Le Secrétaire Exécutif rend visite au Ministre de l’Agriculture du Burkina Faso

vendredi 5 février 2016


Le Secrétaire Exécutif a été reçu le jeudi 28 janvier 2016 au Ministère de l’agriculture et des équipements hydrauliques.

Ont pris part à cette rencontre le directeur des productions agricoles et celui des statistiques agricoles. Du côté du CILSS, on notait la présence de Mme la secrétaire permanente du Conacilss Burkina, Mme Zougrana et de M. Félix COMPAORE, coordonnateur de l’unité régionale du P2RS.

Ils ont dit ….

…. Dr Djimé ADOUM

« Je suis venu vous féliciter pour la confiance placée en vous pour diriger notre département de tutelle. Le Burkina abrite le CILSS avec beaucoup de bonheur et nous nous rappelons de la générosité de ses autorités dans les périodes difficiles.

Je tiens aussi à vous renouveler la disponibilité du CILSS et de ses démembrements, le centre régional Agrhymet et l’institut du Sahel, à vous accompagner partout où ses compétences le lui permettent et à vous orienter au besoin là où le CILSS n’a pas le mandat. Aujourd’hui, les défis sont nombreux au Sahel, l’emploi des jeunes est une préoccupation. Malgré nos potentialités, les jeunes se jettent dans les mers à la recherche d’un avenir meilleur ou s’enrôlent dans des mouvements peu recommandables. Comment les occuper et leur offrir des perspectives plus attrayantes dans leurs terroirs respectifs pour contribuer à la lutte contre l’insécurité alimentaire ?

Il faut diversifier la production et surtout encourager la transformation pour payer moins de lait en poudre par exemple, pour consommer du corn beef produit localement en exploitant notre soleil, une source d’énergie inépuisable, disponible qui semble le plus chaud sur la terre.

Nous pourrions vous parler largement de notre porte feuille d’intervention et des perspectives. Une rencontre élargie aux départements partenaires du CILSS est souhaitée. A cette occasion, le CILSS présentera la cartographie de sa présence au Burkina Faso. Pour terminer, je porte à ma connaissance que le prochain conseil des Ministre se tiendra bientôt (avril 2016 certainement). Le Ministre coordonnateur, votre homologue du Mali fixera incessamment la date et le lieu et enverra les invitations aux membres dudit conseil. »

...M. Jacob OUEDRAOGO, Ministre de l’agriculture et des aménagements hydrauliques du Burkina FASO

« C’est moi qui devrait venir vers vous, faire le 1er pas et égrener nos priorités. Je vous remercie pour cette marque de disponibilité. Je tirerai le maximum possible du CILSS, ne serait –ce qu’en raison de la proximité géographique. Notre pays a des engagements forts avec les jeunes et les femmes notamment. Tout est prioritaire et le temps presse. Nous devons nous donner les mains pour répondre rapidement aux nombreuses attentes, ça presse un peu partout et l’impatience se fait ressentir. Mes techniciens sont disponibles, ils vont se rapprocher des vôtres pour faire des propositions

L’occasion est opportune pour féliciter le CILSS pour les deux grands programmes sur le pastoralisme et la résilience qui viennent de commencer leurs activités. Ils répondent véritablement à nos préoccupations. Il nous reste à veiller sur leur exécution. Ayant personnellement participé à l’exercice de formulation de la résilience, j’y veillerai de près.

Je suis tout à fait intéressé à préparer la rencontre que vous avez souhaitée avec nos services. Elle peut s’organiser à travers le PNSA que mon département abrite. Nous pourrons dire plus tard avec les résultats obtenus que l’équipe du CILSS et la nouvelle équipe du ministère font de grandes choses.

L’information agricole est très sollicitée de nos jours. Par rapport aux statistiques agricoles, mes services ont relevé quelques faiblesses dans les enquêtes et souhaitent disposer d’outils plus performants. Une rencontre urgente avec le CILSS s’avère utile pour voir les tendances par rapport aux zones et populations vulnérables. Déjà, nous percevons des alertes en provenance du Soum et du Sourou. »

En réponse, le Secrétaire Exécutif a assuré que différentes actions sont déjà menées ou programmées à travers les projets EcoAgris, PRAPS et P2RS qui prennent en compte le renforcement des capacités et l’amélioration des outils de collecte et d’analyse. Nous attachons du prix à la production à temps d’informations fiables et actuelles pour l’aide à la prise de décision dans nos pays membres. Les deux personnalités ont convenu de se concerter régulièrement sur les questions d’intérêt commun.