Burkinabè, Ghanéens et Togolais se donnent la main pour sauver le bassin de la Volta

jeudi 7 juillet 2016


Le projet transfrontalier du PRGDT dans le bassin de la Volta est un projet CILSS/UE mis en œuvre dans trois pays (Burkina Faso, Togo et Ghana) arrosés par les fleuves« Volta » et ses affluents : le Nakambé, la Nouaho au Burkina Faso et au Ghana et la Kara au Togo.

Face à la dégradation des sols, à l’accroissement de la population et du cheptel et à la baisse de la pluviométrie, les populations se tournent de plus en plus vers les abords du cours d’eau pour défricher les abords et cultiver. Conséquences, le bassin s’ensable d’année en année et retient de moins en moins les eaux. A terme, même l’accès à l’eau pour l’alimentation humaine posera des problèmes.

Pour lutter contre l’ensablement du bassin, les populations des trois pays se sont réunies autour du projet pour protéger les berges des fleuves. Ainsi elles ont procédé à des plantations d’arbres le long des berges. Auparavant, il fallait libérer les berges. Après plusieurs rencontres et séances de sensibilisation, les producteurs ont adhéré. Pour stimuler cette activité et encouragé les paysans qui ont accepté céder leurs terres, les populations ont mis en œuvre des activités de maraîchage, d’élevage et d’apiculture. Une façon utile de compenser la « perte » de leurs terres. Après deux ans d’activités, les représentants des trois pays se sont retrouvés à Bawku, au Nord du Ghana, du 04 au 07 avril 2016 pour la clôture, du projet, tirer les enseignements et réfléchir à la pérennisation des acquis du projet. Téléchargez la brochure


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